Ecosocialisme
Le marxisme face au krach écologique
Une recension de Terre et capital. Pour un communisme du vivant, de Paul Guillibert (Amsterdam, 2021), pour La vie des idées.
Ecosocialisme
L’écologie de Marx (1/2) : il n’y a pas de capitalisme soutenable
Autour de : Kohei Saïto, La nature contre le capital (2021). Marx est-il le productiviste impénitent que l’on présente souvent ? Au contraire, montre Saïto, l’inévitable destruction de la nature par la « pulsion aveugle » du capital est au cœur de son économie politique.
Technocritique et décroissance
Les utopies technologiques face aux limites du monde physique
Note de lecture : P. Bihouix, Le bonheur était pour demain (2019). L’ingénieur Philippe Bihouix parcourt la litanie des promesses technologiques plus ou moins farfelues qui ont accompagné les temps modernes, de Francis Bacon à Elon Musk, pour mieux mettre en évidence les limites du « solutionnisme technologique » et la nécessité d’une rupture radicale.
Philosophie politique
Élargir la cité : l’éco-républicanisme
Note de lecture : Serge Audier, La cité écologique (2020) . Si historiquement la république moderne a été fort peu écologique, le projet républicain en lui-même, fondé sur l’organisation d’une société d’êtres solidaires autour d’un bien commun, est le cadre adéquat pour faire de l’écologie un véritable projet politique.
Éthique
Éthiques écologiques : une petite cartographie
Comment se repérer dans la masse considérable de discours philosophiques, politiques et militants consacrés à la question écologique ? Deux typologies complémentaires peuvent nous y aider.
Histoire des sciences
Naissance de l’écologie scientifique (2/2) : des dunes du Michigan au nuage de Tchernobyl
Du XIXe au XXe siècle, l’écologie devient progressivement une science à part entière, s’applique aux premières destructions de l’ère industrielle et invente le concept d’écosystème.
Philosophie de la nature
La nature des Anciens et celle des Modernes
Note de lecture : C. et R. Larrère, Du bon usage de la nature (1997).
Peut-on encore penser, après la révolution scientifique, l’unité de l’homme et de la nature chère à la philosophie antique ?